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Septembre 2018 : la directive européenne interdit les chaudières gaz "classiques" !

2015 les règlements d’application de la directive Europééne Éco-conception 2009/125/CE (également appelée Eco-design)

visent à éliminer du marché les chaudières ayant une incidence significative sur la consommation d’énergie (rendement saisonnier) et les émissions atmosphériques car contribuent à l’effet de serre et au dérèglement climatique.

Septembre 2018 : interdira la commercialisation des chaudières classiques (de type B1) pour favoriser les chaudières gaz dite « Bas Nox » (de type C) dont les émissions d’oxyde d’azote (Nox) sont limitées afin de protéger l’environnement. Elles intègrent un nouveau type de brûleur qui va diminuer la température de la flamme lors de la combustion. Ce système permet de réduire la formation de NOx de près de 90%.

La problématique d’évacuation des produits de combustion en rénovation :

Lors de rénovation/remplacement d’appareils gaz raccordés sur conduit maçonné ou VMC gaz, les conduits d’évacuation des produits de combustion ne sont pas, pour la plupart, compatibles avec les fumées de ces appareils, qui, du fait de la faible température de leur fumée, présentent un risque fort de condenser dans le conduit de fumée. Ainsi, la réglementation interdit de raccorder une chaudière basse température ou condensation sur un conduit maçonné (arrêté du 02/08/1977 faisant référence au DTU 24.1).

Mais comment remplacer les chaudières B1 existantes après septembre 2018 ? En maison individuelle, il existe des solutions pour remplacer les chaudières B1.

La première, consiste à anticiper l'interdiction et à remplacer la chaudière B1 vieillissante avant le 26 septembre 2018 par une chaudière B1 neuve. L'installateur et son client auront gagné un répit de 8 à 12 ans selon la qualité de la chaudière B1 neuve choisie.

Lorsqu'il faudra la remplacer dans 10 à 12 ans en moyenne, des solutions efficaces auront sans doute été développées pour remplacer une chaudière B1 par une autre plus efficace. Naturellement, durant dix ans, le client sera équipé d'un matériel nettement inférieur à ce qui se fait de mieux sur le marché. Il consommera plus d'énergie. Comme le prix de l'énergie n'est pas orienté à la baisse, l'installateur doit lui expliquer clairement cette stratégie pour ne pas passer ensuite pour une sorte d'éco-délinquant, abusant de la confiance des particuliers. Il est toujours possible d'accompagner cette nouvelle chaudière B1 d'une régulation-programmation plus efficace, d'un complément sous forme de CESI (chauffe-eau solaire individuel) ou d'un chauffe-eau thermodynamique de bonne facture pour réduire les consommations d'énergie globales.

La seconde solution en maison individuelle, consiste à poser une chaudière étanche de type C à ventouse à condensation, en remplacement de la vieille chaudière B1 sur conduit de fumée que l'on dépose. Il existe toutes sortes de ventouses – horizontales, verticales avec sortie sur toiture ou sortie horizontale à travers un mur, à tubes disjoints ou à tubes concentriques, etc.

On peut là tuber le conduit maçonné avec des équipements adaptés à la condensation.

Expulser le condensat : l'autre impératif d'une bonne évacuation

Une chaudière à condensation ne produit pas que des fumées corrosives, elle génère du condensat, un liquide nocif formé suite à la condensation des gaz. Pour expulser cette production toxique de l'appareil, il suffit simplement de relier le conduit d'évacuation de la chaudière à celui des eaux usées du logement. Attention, le condensat est un liquide acide et peut donc détériorer le conduit déjà existant. Un conduit en PVC résistera bien mieux à l'acidité élevée du condensat, voire un neutraliseur de condensats peut être installé pour respecter la règle de ne rejeter aux eaux usées que des eaux retraitées. Si la chaudière se trouve en sous-sol et que le réseau des eaux détériorées n'est pas accessible, l'installation d'une pompe de relevage est alors conseillée.

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