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Étiquette énergétique

Etiquette énergétique : obligatoire pour le chauffage et bientôt peut-être pour les menuiseries

A partir du 26 septembre, l’étiquette énergie figurera sur (presque) tous les nouveaux équipements de chauffage. Cette extension du domaine de l’étiquetage énergétique, qui célèbre ses 20 ans, impose une sécurisation et une homogénéisation de ce dispositif qui a changé notre quotidien.

Avant que n’apparaissent, il y a 20 ans, les premières étiquettes déclinant les premières lettres de l’alphabet sur fond coloré, nous achetions un nouvel équipement électroménager sans savoir l’impact que celui-ci allait engendrer sur notre facture d’électricité – et sur le niveau sonore de notre habitation (la directive européenne sur l’étiquetage énergétique exige également de faire figurer les décibels générés par l’équipement). Lave-vaisselle, lave-linge, luminaire, réfrigérateur, climatiseur, téléviseur, appareil de cuisson… tous ces appareils contribuant à gonfler ce que les bureaux d’études regroupent sous le terme de « consommation électrodomestique » doivent aujourd’hui afficher leur poids sur la balance énergétique. Et à l’heure de la démocratisation du bâtiment basse consommation, à mesure que le besoin de chauffage de nos habitations décroît, la part de ces équipements dans la consommation énergétique de nos logements ne cesse de prendre de l’importance.

Une étiquette-énergie sur les PAC mais pas sur les convecteurs électriques

Il n’en reste pas moins que dans l’ancien, autrement dit la majorité écrasante de notre parc de logements, le chauffage reste encore très souvent le premier poste de consommation énergétique, loin devant les autres. Pourtant, ce secteur était, jusqu’à présent, dispensé d’étiquette-énergie.

Le 26 septembre prochain, la désormais fameuse étiquette virant du vert au rouge, en passant par le jaune, sera également apposée sur tous les systèmes de chauffage et/ou de production d’eau chaude (nouvelles chaudières, pompes à chaleur, préparateurs d’eau chaude sanitaire, ballons et unités de cogénération, chauffage et chauffe-eau solaires). Les installateurs auront l’obligation de faire figurer l’étiquette-énergie sur leur devis et de la présenter lors de la pose. De plus, une installation de chauffage étant souvent composée de plusieurs éléments, comme par exemple la combinaison de panneaux solaires thermiques et d’une chaudière gaz, les professionnels devront également calculer et présenter la classe d’efficacité du système, caractérisant l’installation dans son ensemble.

Quant aux poêles à bois et convecteurs électriques, étant considérés par Bruxelles non comme des sources principales de chaleur, mais comme des solutions de chauffage d’appoint, ils ont fait l’objet de discussions parallèles et de conclusions différentes. Fin 2013, la Commission européenne et les Etats membres ont décidé de ne pas imposer aux fabricants d’équipements produisant de la chaleur par effet Joule – transformation de l’électricité en calories – de faire figurer une étiquette énergie sur leurs produits. Ils se sont mis d’accord pour qu’une mention « Ne convient qu’aux espaces bien isolés ou pour des usages occasionnels » figure sur les convecteurs électriques portables.

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